Passer au contenu

La STO déçue de la décision du CCRI

Publié : 2017-01-16

La Société de transport de l'Outaouais (STO) est déçue de la décision du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) de ne pas reconnaitre le transport en commun comme un service essentiel et demande au  syndicat des chauffeurs et employés de l'entretien de reprendre les discussions dans le but d'en arriver à une entente satisfaisante entre les parties.  

« Nous devons respecter la décision rendue aujourd'hui par le CCRI bien qu'il s'agisse d'une très mauvaise nouvelle pour la population et notre clientèle. La STO demeure convaincue, dans le contexte régional, que le transport en commun est un service essentiel. La STO a la ferme conviction d'en avoir fait la démonstration », a déclaré le président de la STO, Gilles Carpentier.

Rappelons que la STO a demandé au CCRI, duquel relève la STO en matière de relations de travail, de rendre des ordonnances de nature à permettre, en cas de grève, le maintien des services réguliers et scolaires intégrés sur l'ensemble du territoire desservi par la STO  durant les plages horaires suivantes : de 6h à 9h et de 14h30 à 18h, du lundi au vendredi. Elle a également demandé le maintien des services d'entretien des autobus afin d'assurer que le service durant les périodes déterminées par le Conseil puisse être offert selon les normes de sécurité usuelles.

La STO déplore que le syndicat se soit retiré de la table de négociation le 6 janvier dernier pour des motifs qui ne sont aucunement liés au contenu de la convention collective à être négociée. La STO invite le syndicat à reprendre les discussions afin de ne pas prendre la clientèle en otage en la privant d'un service de transport en commun.

D'ailleurs, une rencontre a été convoquée par le médiateur le vendredi 20 janvier prochain pour laquelle les deux parties ont l'obligation de se présenter. Plusieurs autres dates de rencontre de médiation sont prévues à l'agenda en janvier et en février. La STO demeure disponible pour poursuivre les discussions et négocier de bonne foi

Si le syndicat décide d'exercer son droit de grève, il devra assumer sa décision et le fait qu'il prive la population et la clientèle d'un service de transport en commun. Par ailleurs, un avis de grève de 72 heures au minimum doit être déposé à la STO avant toute possibilité de grève.

La STO est désolée des impacts possibles de cette situation auprès de la clientèle, ses partenaires et sur ses autres groupes d'employés alors qu'elle est pleinement disponible pour négocier de bonne foi avec le syndicat. La STO garde espoir de pouvoir poursuivre les négociations en vue de convenir d'une entente satisfaisante et équitable pour les employés, la clientèle et les contribuables.

La STO s'engage à tenir la clientèle et les partenaires informés de l'évolution de la situation. Le site Web sto.ca demeure la source première d'information et nous référons les usagers à  ce site pour suivre le cours des choses.

-30-

©

2012 Société de transport de l'Outaouais. Tous droits réservés. Les informations et données qui apparaissent sur ce site ne peuvent être utilisées à des fins commerciales ou lucratives sans autorisation de la STO.