Propositions pour améliorer le service de la STO dans certains secteurs - Les usagers mécontents refusent une rencontre de consultation

À la suite d'une proposition de rencontre qui leur a été envoyée il y a quelques jours, les usagers mécontents du Rapibus ont pris la décision de refuser de participer à une rencontre de consultation avec le futur président de la Société de transport de l'Outaouais (STO), M. Gilles Carpentier.
 
L'actuel vice-président du CA de l'entreprise publique se désole de ce refus. Selon lui, cette rencontre consultative aurait permis aux usagers mécontents de soumettre leur avis par rapport à des scénarios pour la programmation des lignes pour septembre 2014 y compris l'option de lignes hors-corridor. « Je suis extrêmement déçu de l'attitude et de la réponse du groupe d'usagers mécontents. L'objectif de notre proposition était de trouver une solution commune aux problèmes vécus par certains usagers depuis la mise en service du Rapibus. Cette rencontre s'inscrivait dans mon engagement de poursuivre le dialogue auprès de ces représentants. J'abordais cette réunion dans un esprit de compromis et constructif. Ce refus est décevant», a expliqué Gilles Carpentier.
 
Malgré tout, le futur président de la STO tient à réitérer qu'il poursuit ses efforts à faire en sorte d'inciter les gens à choisir le transport collectif. « Au-delà de tout le débat sur les moyens, c'est-à-dire sur la façon dont le service est rendu, notre objectif premier reste le même : il faut plus de gens dans l'autobus », a-t-il déclaré.
 
Il a également tenu à renouveler son invitation auprès des usagers mécontents afin qu'ils le rencontrent le plus rapidement possible pour discuter de solutions viables à long terme. « Ma porte reste ouverte s'ils désirent avoir des discussions sérieuses sur l'avenir du service dans les secteurs problématiques. Ceci dit, le temps presse puisque les échéanciers font en sorte que nous devons adopter les changements au service d'automne au plus tard le 29 mai prochain. Si nous devons nous ajuster, il faudrait que cette rencontre ait lieu le plus tôt possible », a conclu Gilles Carpentier.

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