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Les Québécois accordent une importance significative au transport en commun et à son financement

Publié : 2014-03-17

Les citoyens de toutes les régions du Québec accordent une importance significative au transport en commun (TEC) et à son financement. Également, plus de la moitié des Québécois considèrent que le financement du TEC devrait être assumé autant par le gouvernement que par les municipalités. Voilà certains des constats qui se dégagent d'un sondage réalisé en janvier 2014 auprès de 1000 répondants à travers le Québec par la firme CROP pour le compte de l'Association du transport urbain du Québec (ATUQ) dont fait partie la Société de transport de l'Outaouais (STO). « Ces résultats sont très révélateurs pour nous et nos sociétés membres, car ils démontrent clairement que la perception des citoyens par rapport au financement du transport en commun est très favorable, et nous sommes fiers de constater que les Québécois appuient le transport en commun», a tenu à préciser M. Philippe Schnobb, président du conseil d'administration de l'ATUQ.

Autre élément intéressant du sondage : plus de la moitié des répondants ont affirmé que leur opinion à l'égard du gouvernement du Québec s'améliorerait si celui-ci décidait d'investir davantage dans le TEC. En effet, les résultats du sondage démontrent qu'une majorité de répondants considère qu'un tel investissement signalerait que le gouvernement: 1) veut améliorer la qualité de vie de ses citoyens; 2) croit au développement durable; 3) comprend les difficultés et les défis quotidiens des travailleurs; 4) veut se tourner davantage vers l'avenir.

« Encore une fois, le message ne peut être plus clair! Les citoyens de toutes les régions du Québec, y compris ceux de l'Outaouais croient au potentiel du TEC et à sa contribution positive à la société québécoise. Nous invitons les candidats aux élections provinciales à prendre en considération ce message, à faire du TEC une de leurs priorités et surtout à formuler des engagements financiers concrets! », d'ajouter le vice-président du conseil d'administration de la STO, M. Gilles Carpentier.

Le TEC, un moteur de notre économie

Les activités des neuf sociétés de transport membres de l'ATUQ stimulent la croissance économique du Québec et créent des emplois de qualité partout dans la province, répondant ainsi à deux préoccupations très importantes des Québécois.

Des retombées positives pour l'Outaouais

À titre d'exemple, un montant de l'ordre de 190 millions $ a été injecté dans l'économie régionale, depuis 2009, dans le cadre de la réalisation de l'infrastructure du Rapibus. Environ 2 750 travailleurs ont œuvré à sa construction. Avec la venue de Rapibus, c'est plus de 8791 commerces et employeurs qui sont desservis à distance de marche du Rapibus.

À l'échelle provinciale, les activités de laSTO soutiennent 1 065 emplois (directs et indirects) représentant une masse salariale de l'ordre de 45 millions $ (pour les emplois directs) et une valeur ajoutée de 76 millions $. Les revenus des gouvernements tirés de ces activités s'établissent, pour leur part, à 18 millions $ (13 millions $ au gouvernement provincial et 5 millions $ au gouvernement fédéral.2

La STO génère plus de 770 emplois directs.3 La STO a eu recours, en 2013, au service de plus de 400 fournisseurs partout au Québec dont 200 sont des fournisseurs locaux.

Par ailleurs, la STO a injecté 7,5 millions $ en nouveaux services entre 2007 et 2011, ce qui a généré 2,7 millions de déplacements additionnels en autobus durant cette période. Ces investissements ont été possibles grâce au Programme d'aide pour l'amélioration des services de transport en commun du gouvernement du Québec qui subventionne 50 % des dépenses.

À elles seules, les sociétés membres de l'ATUQ génèrent 15 000 emplois directs de qualité. Elles injectent annuellement environ 2 milliards $ dans l'économie du Québec, tant pour l'exploitation de leurs réseaux de transport que pour des investissements en immobilisations. Or, sachant que chaque dollar investi en transport en commun génère trois fois plus de retombées économiques au Québec que le même montant dépensé dans le transport privé par automobile, il ne fait aucun doute que de tels investissements contribuent fortement à dynamiser l'économie de la province.

« Au Québec, le contexte industriel est particulièrement favorable au transport en commun. Des entreprises québécoises de renommée internationale, comme Nova Bus ou Bombardier, qui ont développé un savoir-faire unique, témoignent de l'impact économique généré par les investissements faits au Québec en TEC. », a tenu à préciser M. Carpentier.

Les sociétés de transport en commun demandent donc aux partis politiques et aux candidats de faire du TEC l'une de leurs priorités, car peu de secteurs sont aussi bénéfiques pour la société, tant d'un point de vue social, environnemental et économique, que le TEC.

À propos de la STO

La Société de transport de l'Outaouais (STO) assure le transport collectif en Outaouais, soit dans la grande ville de Gatineau ainsi qu'à Cantley et Chelsea. La STO dessert 287 763 personnes. En 2013, la STO a effectué 18 860 758 déplacements réguliers et 262 455 déplacements en transport adapté.

À propos de l'ATUQ
L'ATUQ représente les neuf sociétés de transport en commun du Québec, qui desservent les plus grandes villes de la province : Montréal, Québec, Lévis, Laval, Longueuil, Gatineau, Trois-Rivières, Saguenay et Sherbrooke. Elles assurent à elles seules plus de 90 % des déplacements faits en transport en commun au Québec, lesquels ont atteint 558 millions en 2013. L'ATUQ est aussi un organisme de concertation et de représentation publique et politique qui assure la promotion du transport en commun et le positionnement de ses sociétés membres comme étant des acteurs incontournables du développement et de la mobilité durable.

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Retombées économiques du transport en commun en Outaouais

1. Au Québec - Les investissements dans le transport en commun stimulent deux fois plus l'économie québécoise que les investissements dans le secteur de l'automobile. Ainsi, une dépense de 100 millions de dollars dans le transport en commun crée 989 emplois, génère 74 millions de dollars en valeur ajoutée et rapporte 23 millions de dollars en redevances et taxes. La même dépense dans le secteur de la fabrication automobile crée 489 emplois, génère 38 millions de dollars en valeur ajoutée et rapporte 7,6 millions de dollars en redevances et taxes.4

2. En somme, à l'échelle provinciale, les activités de la STO soutiennent 1 065 emplois (directs et indirects) représentant une masse salariale de l'ordre de 45 millions de dollars (emplois directs) et une valeur ajoutée de 76 millions de dollars. Les revenus des gouvernements tirés de ces activités s'établissent, pour leur part, à 18 millions de dollars (13 millions de dollars au gouvernement provincial et 5 millions au gouvernement fédéral.5

3. La Société de transport de l'Outaouais (STO) assure le transport collectif en Outaouais, soit dans la grande ville de Gatineau ainsi qu'à Cantley et Chelsea. La STO dessert 287 763 personnes. En 2013, la STO a effectué 18 860 758 déplacements réguliers et 262 455 déplacements en transport adapté. La STO génère plus de 770 emplois directs.6

4. Impact économique régional généré par les dépenses d'exploitation de la STO en 2009, (en milliers de dollars sauf pour la main-d'œuvre exprimée en personne-année) 7 : Les recettes fiscales générées dans la région par les dépenses d'exploitation pour les gouvernements du Québec et du Canada sont évaluées respectivement 8,4 millions de dollars et 2,9 million de dollars.

5. La présence du transport en commun sur un territoire : Accroit la valeur foncière des propriétés, favorise le développement d'aménagements résidentiels, institutionnels et commerciaux.8

6. En Outaouais, le transport en commun est une alternative économique de déplacement avec un coût quotidien moyen 8,5 fois moins élevé que l'automobile9 (2009). Au Québec, il est 9 fois moins élevé (201210). Le transport en commun devient donc un choix avantageux pour les ménages Gatinois et pour ceux qui songent à se départir de leur 2e voiture.

7. Une somme de 190 millions $ a été injecté dans l'économie régionale, depuis 2009, dans le cadre de la réalisation de l'infrastructure du Rapibus. Environ 2 750 travailleurs ont œuvré à sa construction.

8. Avec la venue de Rapibus, c'est plus de 87911 commerces et employeurs desservis à distance de marche du Rapibus;

9. En Outaouais, la STO a recourt en 2013 au service de plus de 400 fournisseurs partout au Québec dont 200 sont des fournisseurs locaux.

10. La STO génère plus de 770 emplois directs.12 La STO a eu recours, en 2013, au service de plus de 400 fournisseurs partout au Québec dont 200 sont des fournisseurs locaux.

11. La STO a injecté 7,5 millions $ en nouveaux services entre 2007 et 2011, ce qui a généré 2,7 millions de déplacements additionnels en autobus durant cette période. Ces investissements ont été possibles grâce au Programme d'aide pour l'amélioration des services de transport en commun du gouvernement du Québec qui subventionne 50 % des dépenses.

1Site libreauquoditien.sto.ca
2ATUQ, Les impacts économiques de la Société de transport de l'Outaouais, 2010, p. 15
3Directions des finances, STO
4Rapport de Développement durable de l'ATUQ, 2012, p.21
5ATUQ, Les impacts économiques de la Société de transport de l'Outaouais, 2010, p. 15
6Directions des finances, STO
7ATUQ, Les impacts économiques de la Société de transport de l'Outaouais, 2010, p. 21
8Rapport de Développement durable de l'ATUQ, 2012, p.21
9ATUQ, Étude contribution du TC au développement durable – Outaouais, 2010, p. 93
10Rapport de Développement durable de l'ATUQ, 2012, p.21
11Site libreauquoditien.sto.ca
12Directions des finances, STO

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