Des économies de carburant appréciables grâce à de nouveaux équipements sur les autobus de la STO

 La Société de transport de l’Outaouais (STO) compte économiser, chaque année, 200 000 $ en carburant en remplaçant les ventilateurs hydrauliques du système de refroidissement du groupe motopropulseur par des ventilateurs électriques sur ses 58 autobus urbains à plancher surbaissé des années 2007 à 2009.

Cette initiative résulte d’une expérience concluante menée de 2007  à  2009  par la Société de transport de Montréal (STM) dans le cadre du Programme de démonstration en transport urbain (PDTU). Rappelons que la STO, à titre d’investigatrice du projet, a mis en œuvre, pour sa part, la Ligne verte avec ses mesures préférentielles et ses autobus hybrides diesels électriques.

Plus encore, ce nouveau dispositif permettra d’éliminer annuellement dans la région de 540 à 991 tonnes de CO2, ce principal générateur de gaz à effet de serre. « Il  s’agit d’un investissement «durable » qui sera vite compensé par les économies qu’il engendrera et par les retombées bénéfiques pour l’environnement qui en résulteront », a déclaré avec enthousiasme le président de la STO, Patrice Martin.

L’acquisition et l’installation de ce nouveau système représentent un investissement de 1,6 M $, soit un coût de 800 000 $ pour la STO puisque le projet bénéficie d’une subvention de 50 % des dépenses grâce au volet « Véhicules utilisés pour le transport collectif des personnes » du Programme d’aide gouvernementale à l’amélioration de l’efficacité énergétique dans le transport routier de personne. «Un simple calcul rapide nous permet donc de constater qu’en quatre ans seulement, cet investissement sera facilement remboursé grâce aux économies qui seront réalisées en carburant! », a ajouté M. Martin.

La procédure entourant l’acquisition des 58 systèmes requis a été entérinée aujourd’hui par le conseil d’administration de la STO à l’occasion de son assemblée régulière. La STO a ainsi mandaté la STM d’entreprendre en son nom et à l’occasion d’un achat unifié avec la STM et les autres sociétés de transport en commun du Québec participantes, les démarches requises pour procéder par appels d’offres à cet achat.

« On constate à quel point les projets pilotes comme celui mené conjointement par la STM et la STO ont parfois une portée à grande échelle. Sans cette expérience émanant du PDTU, qui aurait pu prévoir que d’autres sociétés de transport en commun au Québec auraient aussi emboîté le pas et bénéficié de pareilles retombées », a conclu M. Martin.

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