Passer au contenu

Rapport de consultation publique – Ensemble, définissons la mobilité de demain

Le transport en commun est essentiel pour le fonctionnement d'une grande ville comme Gatineau et répond à de nombreuses préoccupations sociales et environnementales. Cela dit, l'étalement urbain qu'a connu la région dans les dernières décennies représente un défi majeur pour offrir un service efficace et performant. Avec des ressources limitées, le transport en commun ne peut pas tout faire, partout, tout le temps. On doit trouver le meilleur compromis entre des objectifs parfois contradictoires. Par ailleurs, l'évolution des besoins avec la pandémie présente une opportunité de repenser les services.

C'est dans ce contexte que la STO a lancé une réflexion sur l'évolution du réseau et sa complémentarité avec le transport actif. Pour pouvoir identifier et prendre en compte les priorités de la collectivité en matière de transport, la STO a réalisé une consultation publique auprès de la population. Celle-ci s'est déroulée du 24 mai au 3 juillet 2022 à l'aide d'un questionnaire en ligne. 442 citoyen.ne.s y ont participé.

Le premier thème abordait de front les choix difficiles auxquels la STO fait face lorsqu'il s'agit de répartir ses ressources. Veut-on maximiser l'achalandage ou bien couvrir l'ensemble du territoire? Veut-on offrir un service fréquent et rapide, ou plutôt réduire les distances de marche? Veut-on offrir des lignes directes, ou miser sur des correspondances efficaces? Bien sûr, ce n'est pas tout l'un ou tout l'autre. Tout est question de compromis.

Pour l'ensemble de ces questions de dosage dont les réponses sont présentées à la figure 1, on constate que les répondant.e.s priorisent la fréquence des services :

  • 78 % préfèrent que les grands axes soient mieux desservis que les autres rues;
  • 76 % privilégient des services plus fréquents et rapides, quitte à marcher un peu plus longtemps;
  • 65 % penchent pour une plus grande fréquence plutôt qu'une étendue de service élargie la nuit ou à l'aube;
  • 65 % estiment que la STO devrait offrir plus de service dans les quartiers où le potentiel d'achalandage est le plus grand;
  • 60 % sont prêt.e.s à faire des correspondances en échange d'une plus grande fréquence (et pour les faciliter, la fréquence élevée, l'affichage des heures de passage en temps réel et la présence d'aménagements comme des abribus et des bancs sont jugés les éléments les plus importants);
  • 55 % penchent pour plus de fréquence toute la journée et non seulement aux heures de pointe.

En termes de secteurs à desservir en priorité, les opinions sont moins tranchées, mais 47 % souhaitent un renforcement des liens entre les quartiers au détriment des services en direction des centres-villes.

Dans la deuxième partie, on abordait la combinaison des modes de transport.

Concernant la marche, les répondant.e.s ont indiqué les principaux éléments à améliorer pour faciliter leurs déplacements à pied vers le transport en commun :

  • L'ajout de trottoirs (51 %);
  • L'amélioration du déneigement (49 %);
  • L'ajout de sentiers ou de raccourcis piétonniers à travers les quartiers (47 %);
  • L'ajout de traverses piétonnières ou l'amélioration de la sécurité aux intersections (46 %).

Nous questionnions ensuite sur l'intermodalité vélo - autobus. Alors que 19 % combinent actuellement vélo et transport en commun, soit en stationnant leur bicyclette à une station ou un arrêt, soit en l'embarquant sur l'autobus, 71 % disent souhaiter le faire si les conditions étaient réunies.

Selon les participant.e.s à la consultation, les conditions qui favoriseraient le plus la combinaison vélo - transport en commun sont les suivantes :

  • Si les stations et arrêts importants étaient équipés d'abris à vélos sécurisés (36 %);
  • S'il y avait des aménagements cyclables (ou des aménagements plus sécuritaires) sur le trajet jusqu'à la station ou l'arrêt (27 %);
  • S'ils ou elles savaient quels arrêts ou stations sont équipés de supports à vélos (21 %);
  • Si la totalité des autobus étaient équipés de supports à vélos (21 %).

Enfin, le troisième thème du questionnaire concernait le vélopartage.

Nous demandions aux répondant.e.s d'énoncer leurs intentions d'utilisation de vélos en libre-service mécaniques ou électriques, que ce soit en complément du transport en commun ou pour aller du point A au point B. Tout usage confondu, 57 % pourraient utiliser des vélos mécaniques, et 63 % emprunteraient des vélos électriques.

En moyenne, les personnes participantes seraient prêtes à débourser 3,55 $ pour un trajet de 30 minutes et 37 $ pour un abonnement mensuel.

Consultez le rapport complet

Communiqué de presse

©

2012 Société de transport de l'Outaouais. Tous droits réservés. Les informations et données qui apparaissent sur ce site ne peuvent être utilisées à des fins commerciales ou lucratives sans autorisation de la STO.